Zulu
2011-02-03 18:15:45 UTC
Le révisionniste américain Bradley Smith a décidé de ne pas lâcher le
morceau au sujet du Symposium de l'UNESCO du 26 janvier. Voici, traduit
de l'anglais, ce qu'il écrit à nouveau, le 30 janvier, à Mme Irina
Bokova, directeur-général de l'UNESCO:
Madame,
J'ai ici la copie de votre intervention à l'occasion de l'ouverture du
Symposium sur la liberté d'expression qui s'est tenu à l'UNESCO le 26
janvier 2011 et j'en ai vu l'enregistrement vidéo. Vous paraissez
sincère quand vous dites: "Nous sommes d'accord pour dire que la liberté
d'expression est un droit fondamental de l'homme qui sous-tend toutes
les autres libertés civiles."
Malheureusement, la raison qui m'oblige à mettre en doute
(pardonnez-moi) soit votre sincérité soit votre notion de l'atteinte à la
liberté d'expression, c'est le fait que vous n'ayez jamais abordé la
question de la loi Gayssot, qui, en France, a été spécialement conçue
pour supprimer la liberté d'expression en faisant de la contestation des
conclusions du Tribunal militaire international de Nuremberg de 1945-46
(art. 9) un délit.
Le siège de l'UNESCO se trouve à Paris. Je ne peux pas croire que
vous ignoriez la loi Gayssot, qui fait de la contestation des propos
d'un Tribunal militaire né il y a 65 ans un crime contre l'État. J'ai
l'impression que vous avez pris la décision, bien réfléchie, d'éviter
d'aborder la question de cette agression évidente contre la liberté
d'expression. En agissant ainsi vous avez fait de vous, et de l'UNESCO
lui-même, de simples spectateurs de cette corruption permanente de
l'idée de la liberté d'expression par l'Etat français.
Dans un contexte similaire, après la Deuxième Guerre mondiale, les gens
qui avaient agi de la sorte étaient appelés du terme méprisant de
"spectateurs".
Vous dites: "L'UNESCO cherche à sensibiliser les gens aux problèmes
de l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Nous lançons une alerte dès qu'il y a violation." C'est alors que, en
vous écoutant, j'ai commencé à m'impatienter:
Quand donc avez-vous, quand donc l'UNESCO a-t-il jamais "lancé une
alerte" à propos des lois votées en Autriche, en Belgique, en République
tchèque, en France, en Allemagne, en Hongrie, en Israël, aux Pays-Bas,
en Suisse et dans d'autres pays qui ont criminalisé la contestation de
certaines parties de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, en
particulier - mais pas uniquement - l'accusation de l'utilisation par
les Allemands de chambres à gaz pour assassiner des centaines de
milliers (des millions?) de civils innocents et sans armes?
Vous dites: "Trop de journalistes se retrouvent en prison pour de
mauvaises raisons". Quelles sont les "mauvaises" raisons, pour vous? Il
y a des hommes et des femmes qui sont aujourd'hui en prison en France,
en Allemagne, en Autriche et en Espagne pour avoir contesté des lois
d'Etat interdisant, là encore, la contestation de certains fragments de
l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Je ne peux en conclure qu'une
chose: c'est que vous êtes d'accord qu'ils y soient - ce qui explique
pourquoi, dans chaque cas, vous avez évité une alerte de l'UNESCO. Et
là, ce qui, dans ce contexte est plutôt honteux, vous citez George
Orwell: "Si la liberté a quelque signification, cela implique le droit
de dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre."
(...)
Vous dites: "La liberté d'expression signifie, en fait, le droit
d'informer, quel que soit le contexte, quelle que soit la difficulté de
la situation. La protection de ce droit fondamental de l'homme est un
processus sans fin. Il faut en débattre continuellement, il ne faut
jamais accepter que ce droit soit violé et il faut aider les États et
les sociétés à aller de l'avant."
D'accord, Madame le secrétaire-général. Je suis d'accord. Commençons
tout de suite à aller de l'avant. A l'UNESCO, en France! Avec la loi
Gayssot! C'est bien ça, votre tasse de thé, n'est-ce pas ?
Sincèrement vôtre
Bradley R. Smith
Committee for Open Debate on the Holocaust
Web: www.codoh.com
Email: ***@prodigy.net.mx
morceau au sujet du Symposium de l'UNESCO du 26 janvier. Voici, traduit
de l'anglais, ce qu'il écrit à nouveau, le 30 janvier, à Mme Irina
Bokova, directeur-général de l'UNESCO:
Madame,
J'ai ici la copie de votre intervention à l'occasion de l'ouverture du
Symposium sur la liberté d'expression qui s'est tenu à l'UNESCO le 26
janvier 2011 et j'en ai vu l'enregistrement vidéo. Vous paraissez
sincère quand vous dites: "Nous sommes d'accord pour dire que la liberté
d'expression est un droit fondamental de l'homme qui sous-tend toutes
les autres libertés civiles."
Malheureusement, la raison qui m'oblige à mettre en doute
(pardonnez-moi) soit votre sincérité soit votre notion de l'atteinte à la
liberté d'expression, c'est le fait que vous n'ayez jamais abordé la
question de la loi Gayssot, qui, en France, a été spécialement conçue
pour supprimer la liberté d'expression en faisant de la contestation des
conclusions du Tribunal militaire international de Nuremberg de 1945-46
(art. 9) un délit.
Le siège de l'UNESCO se trouve à Paris. Je ne peux pas croire que
vous ignoriez la loi Gayssot, qui fait de la contestation des propos
d'un Tribunal militaire né il y a 65 ans un crime contre l'État. J'ai
l'impression que vous avez pris la décision, bien réfléchie, d'éviter
d'aborder la question de cette agression évidente contre la liberté
d'expression. En agissant ainsi vous avez fait de vous, et de l'UNESCO
lui-même, de simples spectateurs de cette corruption permanente de
l'idée de la liberté d'expression par l'Etat français.
Dans un contexte similaire, après la Deuxième Guerre mondiale, les gens
qui avaient agi de la sorte étaient appelés du terme méprisant de
"spectateurs".
Vous dites: "L'UNESCO cherche à sensibiliser les gens aux problèmes
de l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Nous lançons une alerte dès qu'il y a violation." C'est alors que, en
vous écoutant, j'ai commencé à m'impatienter:
Quand donc avez-vous, quand donc l'UNESCO a-t-il jamais "lancé une
alerte" à propos des lois votées en Autriche, en Belgique, en République
tchèque, en France, en Allemagne, en Hongrie, en Israël, aux Pays-Bas,
en Suisse et dans d'autres pays qui ont criminalisé la contestation de
certaines parties de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, en
particulier - mais pas uniquement - l'accusation de l'utilisation par
les Allemands de chambres à gaz pour assassiner des centaines de
milliers (des millions?) de civils innocents et sans armes?
Vous dites: "Trop de journalistes se retrouvent en prison pour de
mauvaises raisons". Quelles sont les "mauvaises" raisons, pour vous? Il
y a des hommes et des femmes qui sont aujourd'hui en prison en France,
en Allemagne, en Autriche et en Espagne pour avoir contesté des lois
d'Etat interdisant, là encore, la contestation de certains fragments de
l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Je ne peux en conclure qu'une
chose: c'est que vous êtes d'accord qu'ils y soient - ce qui explique
pourquoi, dans chaque cas, vous avez évité une alerte de l'UNESCO. Et
là, ce qui, dans ce contexte est plutôt honteux, vous citez George
Orwell: "Si la liberté a quelque signification, cela implique le droit
de dire aux gens ce qu'ils ne veulent pas entendre."
(...)
Vous dites: "La liberté d'expression signifie, en fait, le droit
d'informer, quel que soit le contexte, quelle que soit la difficulté de
la situation. La protection de ce droit fondamental de l'homme est un
processus sans fin. Il faut en débattre continuellement, il ne faut
jamais accepter que ce droit soit violé et il faut aider les États et
les sociétés à aller de l'avant."
D'accord, Madame le secrétaire-général. Je suis d'accord. Commençons
tout de suite à aller de l'avant. A l'UNESCO, en France! Avec la loi
Gayssot! C'est bien ça, votre tasse de thé, n'est-ce pas ?
Sincèrement vôtre
Bradley R. Smith
Committee for Open Debate on the Holocaust
Web: www.codoh.com
Email: ***@prodigy.net.mx